Selon le ministre de l'environnement Didier Dogley, ce projet de plan directeur permettra de faire face aux inondations et aux problèmes d'eaux usées sur La Digue ; toutefois, en raison de restrictions budgétaires, son ministère dépend de l'aide étrangère pour financer l'ensemble du projet.
Une partie du plan de drainage comprend des travaux à proximité du site de la Seychelles Trading Company, du La Digue Island Lodge, de l'héliport, de la caisse de pension, de la station-service et à proximité des écoles.
Le ministre Dogley indique que les principaux défis incluent les coûts de construction à La Digue, car tous les matériaux doivent y être transportés, les retards dans certains travaux de construction qui traversent des zones résidentielles et les perturbations du trafic.
La coopération avec le ministère de la vie devrait faciliter le projet, bien que ces ministères aient exprimé des préoccupations en matière de sécurité, étant donné que certains écoulements déjà creusés ne sont pas encore couverts. Le ministre Dogley assure qu'ils discutent de solutions pour couvrir les égouts.
La recherche pour la zone côtière de La Digue est incluse dans le projet de drainage qui, selon le ministre Dogley, a besoin de 5 millions de SCR supplémentaires pour être financé, peut-être via l'UE.
Jean-François Ferrari remarque que l'année dernière, juste avant les élections, "... j'ai vu des zones creusées, mais cette année, je vois que ces trous ont été à nouveau bloqués - était-ce juste un gadget politique pour prouver que des travaux de drainage étaient en cours à La Digue ? Si oui, combien ça nous a coûté ?
Le ministre Dogley a dû préciser lors de la séance d'hier à l'Assemblée nationale que les travaux "quick fix" consistant à ouvrir les drains dans le sol sont parfois effectués lorsqu'il y a des risques imminents d'inondations pendant la saison des pluies. Il a confirmé que cela n'impliquait en aucun cas un budget important.