A partir du mardi 13 mars, des visites aléatoires seront effectuées dans des hébergements opérant illégalement sur Mahé, Praslin et La Digue.
Cette opération est menée par une task force composée de représentants de la Seychelles Licensing Authority, de la police et du département du tourisme.
Le ministre du Tourisme, de l'Aviation civile, des Ports et de la Marine, Maurice Loustau-Lalanne, a donné ces détails lors d'une conférence de presse mercredi dernier.
M. Loustau-Lalanne a déclaré qu'environ 160 personnes se sont renseignées sur les procédures à suivre pour obtenir une licence d'exploitation d'un établissement touristique, son ministère ayant annoncé en décembre dernier des mesures pour lutter contre les locations de vacances illégales aux Seychelles.
Une cinquantaine de visites sur place ont également été effectuées dans ces établissements et, pour chacun d'entre eux, il a été constaté qu'ils nécessitaient des adaptations différentes pour répondre aux normes requises et obtenir une licence.
En décembre, il a été annoncé que les Seychelles comptaient environ 200 logements non agréés, dont la promotion est même assurée par des plateformes de réservation en ligne comme Airbnb.
Maintenant que le délai accordé aux opérateurs illégaux pour régulariser leurs activités touche à sa fin, les autorités vont rassembler des preuves afin de déposer une plainte contre ceux qui continuent à proposer un hébergement aux touristes sans licence adéquate.
La loi sur l'immatriculation des Seychelles prévoit une amende minimale de 50 000 SCR ou une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans.